vendredi 3 janvier 2014

Récit de notre périple en France


Pour commencer, notre voyage nous emmène sur les routes des Landes et du Pays Basque. Cette première semaine est vraiment placée sous le signe de la mise en route de ce voyage tant attendu, parfois un peu redouté, mais aussi de notre fabuleuse machine qu'est notre corps. Eh oui ! Nous partons sans entraînement particulier. Les encouragements de nos amis venus pour notre départ nous boostent pour monter cette première côte, tant de fois gravie, mais cette fois nos vélos ont pris du poids! La première étape de 20 km nous permet à peine de réaliser que nous PARTONS. Seules les questions de Patrick et Marie, nos premiers hôtes, merci à eux, nous projettent dans notre futur proche. Cela fait bizarre, drôles de sensations... Ce futur nous paraît encore bien loin !!!

Sur Tartas nous dormons à côté de la Midouze qui nous sert aussi de salle de bain... Pas si simple quand on est habitué à une salle de bain grand confort, n'est-ce pas Zoé ! Si je n'avais pas eu moi aussi quelques soucis d'organisation technique du lavage en rivière, j'aurais pu filmer la partie d'équilibrisme de Zoé, à mourir de rire... Ce n'est pas gagné, nos habitudes vont souffrir. Heureusement, le lendemain, nous profiterons des douches chaudes d'un gymnase.

Les routes des Landes sont agréables mais pas toujours aussi plates que l'on croit. Après être passé à Saint-Paul-lès-Dax pour une nuit d'orage sous le tarp (grande bâche qui forme un toit au dessus de nous, les vélos, arbres... servant de poteaux), judicieusement installé par notre MacGyver, nous nous dirigeons vers Saubusse. De là, nous longerons l’Adour sur une quinzaine de kilomètres. Etre en bordure d'eau est toujours bien agréable, et sans voitures c'est le top. Ceci dit, nous avons rendez-vous sur Bayonne avec ma poulette et sa petite famille, avec notre Sabine et Enzo, et aussi avec Lolo, Marylène et la belle Louane. Nous décidons donc pour gagner du temps et aller plus vite de quitter le bord de l’Adour et de prendre la nationale qui nous paraît plus direct. Quelle bêtise ! A peine sur la nationale, nous affrontons une montée qu'on mettra bien 30 mn à gravir ! Mais le pire, c'est que ce n'était que la première. Nous avons donc enchaîné les descentes et les montées, jusqu'à ce que Lolo et sa famille nous rattrape et nous annonce qu'il en reste encore pas mal ! Sabine nous rejoint aussi, vive le téléphone portable.
Nous décidons de rejoindre l’Adour et d'aller sur Anglet. Ouf la route est plus facile. Zoé finira cette longue étape (environ 70 km) dans le combi de Cécile et Thierry, Yan, lui, sera en voiture avec son copain Enzo. Jm et moi retrouverons tout ce beau monde sur la plage pour une petite soirée bien sympa.

C'est d'ailleurs ce qui marquera ce début de voyage, pleins de petits moments simples et chaleureux avec des amis qui nous ont rejoint pour une soirée, un apéro, pour un moment, pour un bisou ... Ils nous ont aidé à partir en douceur, sans une coupure brutale. Un grand merci donc à Sabine et Enzo, Cécile, Thierry, Titouan et Charlotte, Lolo, Marylène et Louane, à Céline, François, Noé et Jade.

Pour finir ce trajet en France, nous nous dirigeons vers Hendaye en passant par Socoa et la route de la crête. Il ne fait pas beau, nous avons du vent et de la pluie. Nous arrivons trempés jusqu'aux os. Ce n'est plus la saison et tout ou presque est fermé. Un seul camping est ouvert mais la tempête est là. Nous choisissons un studio dans une sorte d'hôtel. Je cherche une connexion Internet le lendemain, mais ce n'est pas très concluant. Après plusieurs km sous la pluie, j'arrive à la médiathèque, elle est exceptionnellement fermé pour 3 jours ! L'Office du tourisme me proposera 15 mn ! C'est pas gagné. Le comble c'est que j'ai perdu mes lunettes de vue, il pleuvait trop, je les avais enlevées ! Super, le bilan de la journée, vivement demain ! Petit côté positif, avec Jm nous retrouvons mes lunettes, mais dans un triste état.

Dernier jours en France, nous allons au centre ville d 'Hendaye, les lunettes sont redressées. Pour les carreaux ce n'est pas possible, il faut plusieurs jours, on verra plus tard. Le monsieur qui fait aussi du vélo nous conseille de ne pas passer par Irun, mais par Fontarabia. Soit. Nous redescendons pour prendre le bateau qui ce trouve juste au pied de notre hôtel !

L’embarquement avec les 3 vélos n'est pas triste, mais c'est parti, nous quittons la France. A bientôt notre beau pays ...

5 commentaires:

  1. Merci pour ce récit. C'est très agréable. Ça doit quand même être un sacré boulot: faire la route, faire l'école, prendre des photos, des vidéos, rédiger, gérer tout ça pour le blog et facebook, et tout le quotidien, le tout dans la bonne humeur et le bonheur. Bravo et Merci.

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    1. Tout à fait d'accord avec Michel...je reconnais bien le courage de cette GRANDE petite famille!!! On vous aime!!!

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    2. Merci Michel, c'est vraie que ce n'est pas toujours simple de tout gérer, tu peux d'ailleurs rajouter à ta liste, toutes les belles rencontres que nous faisons qui sont passionnantes mais qui demande aussi beaucoup de temps !
      Ceci dit, nous avons beaucoup de chance pour ce blog et le côté technique d'internet ,de t'avoir, car sans toi Michel je n'y arriverai pas, c'est toi qui fait beaucoup ici, alors je le dis bien haut MERCI Michel.

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    3. Merci Nathalie. Je serai bref. C'est rien du tout à faire, c'est surtout un plaisir et un honneur de pouvoir contribuer à votre belle aventure. Gros bisous à la grande petite famille.

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  2. Nous aussi on vous z'aime ma belle, ce lever chaque matin pour poursuivre son chemin, surtout quand celui-ci est semer d’embûches est courageux. Je connais bien des personnes qui le font.... et qui ont sans aucun doute plus de courage que nous, n'est ce pas m'dame ? Bisous

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