lundi 15 décembre 2014

Zambie : Le train jusqu'à Mazabuka

Le train jusqu'à Mazabuka

Mercredi 30 juillet 2014, nous nous levons tôt car nous voulons dire au revoir à tout le monde. Cela ne fait que deux semaines et demie que nous sommes avec eux mais c'est vraiment comme si nous étions en famille. Ils ont tous été super adorables avec nous. Les au-revoir sont assez difficiles, ce n'est pas simple de créer des liens si forts et de partir sans savoir si nous nous reverrons un jour.
Nos amis, notre famille en France nous manque aussi terriblement, mais ils sont toujours là et nous savons que nous allons les revoir. Ici la sensation est vraiment étrange, car nous partons sans à priori avoir la chance de revoir ces personnes un jour...

Mais c'est le lot de tout voyageur nomade. Nous devons retourner à Livingstone pour prendre le train qui nous amènera à Mazabuka, pour un retour chez Paola, Johan, Giovanni et Luke.

Quand le train arrive il fait nuit et il y a beaucoup de monde. Sur le quai une grille empêche l'accès au quai, lorsque les portes s'ouvrent c'est un peu la bousculade, tout le monde voulant trouver une place avant les autres et aussi avoir suffisamment de place pour installer ses affaires.
Nous arrivons à trouver une place pour tout notre bazar. Le train se remplit très vite. Les wagons sont corrects, il ne manque que certaines vitres, la nuit risque d'être fraîche !!

Après notre départ, un suisse arrive et nous explique que le staff du train voudrait que nous venions nous installer dans leur wagon, quasi vide. Ils seraient plus rassurés !!
C'est souvent que nous sommes confrontés à se dilemme, nous sommes blancs et à priori cela ouvre des droits que les noirs n'ont pas, sauf certains !!! Cela nous place toujours dans une situation délicate. Nous n'avons pas envie d'avoir un traitement de faveur juste parce que nous sommes blancs, comme nous aimerions d'ailleurs, ne pas payer plus cher les choses avec certains commerçants juste en fonction de la couleur de notre peau !!!
Et d'un autre côté nous apprécions le côté bienveillant qu'ils ont souvent envers nous, même si parfois nous le trouvons excessif. Ils ont souvent très peur et veulent nous protéger, alors que nous ne nous sentons jamais en danger, c'est drôle non ?

Bref, pour notre soi-disant sécurité, les contrôleurs souhaitent que nous venions dans leur wagon. Nous hésitons un peu puis décidons d'y aller, déménagement de tout notre bazar !!!
Nous avons la possibilité de prendre une banquette par personne ce qui permet aux enfants de dormir bien emmitouflés dans leur sac de couchage.
Dans le train, la vie est intense, bon nombre de vendeurs (biscuits, savons, casseroles, chaussettes, gants, boissons et même médicaments!!) arrivent à se frayer un chemin à travers les wagons, je me demande encore comme ils font tellement le taux de remplissage est élevé !!

Nous faisons plus connaissance avec Redo le Suisse, il a lui même fait un tour du monde en 1991 avec sa femme. Notre présence lui rappelle de bons souvenirs. Nous lui offrons un gobelet du festival à vélo du CCI, où nous allons chaque année.

Au petit matin, à Monze, beaucoup de personnes montent, le train est plus que plein. Les personnes sont autorisées à rester dans le wagon du personnel. Les gens dans le train sont vraiment sympas et nous arrivons à passer de bons petits moments malgré parfois la barrière de la langue.
Mais nous sommes bien contents d'arriver enfin à Mazabuka. Rédo va récupérer nos vélos pour nous, je crois qu'il est trop content de toucher un vélo, nostalgie !!
Nous sommes sur le quai et tout le monde nous regarde remettre les sacoches sur nos vélos. Nous faisons ça d'ailleurs en un temps record. Quand le train repart nous échangeons de grands saluts avec les passagers, une grande famille en sorte !!!

Impossible de faire une photo nette, le train bouge trop !!!



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