dimanche 1 février 2015

Tanzanie le retour : c'est fini ou presque.


Tanzanie : En direction du Nord

Nous nous dirigeons maintenant plein nord, pour aller jusqu'à Moshi, la ville au pied du Kilimandjaro. Il me tarde de voir cette légende africaine !

La route se passe sans trop de difficultés. Nous prendrons à deux reprises le train, entre Mpanda et Tabora et entre Tabora et Itigi. A chaque fois c'est tout un truc, mais tellement sympa. Les trains sont toujours bondés et dans un état moyen ! Mais à chaque fois tout se passe bien, même s'il faut parfois s'affirmer et ne pas se laisser faire. C'est un savant mélange de lâcher-prise et de fermeté. Personnellement j'adore l'ambiance qu'il y a dans les gares lorsque le train s'arrête. Une multitude de vendeurs proposent à boire, à manger... c'est un joyeux bazar.


Eh Mr, il ne manque pas quelque chose là ?





Mais où est Jm ?
Tabora est une ville agréable, avec beaucoup d'arbres en bordure de route. Nous y rencontrons notre première famille indienne, implantée ici depuis 4 générations. Ils sont très gentils, ils nous font visiter la maison du Dr Livingstone qui a séjourné ici, ainsi que l'école qu'ils ont construit. Une école internationale mais où les revenus ne rentrent pas en compte pour y entrer. Tous les enfants peuvent y venir, certain viennent de loin et sont donc en pensionnat dès l'âge de 5 ans. Cette rencontre nous fait déjà penser à notre prochaine grande étape, l'Inde !!





Une famille vendeuse de pièces de vélo !! 

La route entre Itigi et Singida n'est pas super, beaucoup de vent de face et le paysage n'est pas joli, très désertique. C'est seulement en s'approchant de Singida que le paysage change, d'énormes rochers font leur apparition, il y en a de plus en plus. C'est plutôt surprenant et assez joli. Nous pouvons aussi apercevoir des points d'eau où les bêtes viennent boire.




A Singida, nous rencontrons deux sœurs de la mission catholique. Sœur Lucie et sœur Sarah qui parle français car elle a vécu un an et demi à Bordeaux. Elle s'occupe des enfants des rues. Elle essaye de trouver des fonds pour pouvoir les nourrir, les vêtir... Nous parlons beaucoup de l'excès en France et de tous ce que nous pourrions fournir à ces enfants rien qu'en récupérant dans nos déchetteries !!! Beaucoup de choses sont sans doute faisables, mais comment ??




Peu après Singida, de longues montées interminables se dressent devant nous. Bon, des montées nous en avons vu depuis le début du voyage. Mais la grande différence ici, c'est le vent, oui le vent !



Voilà le décor, nous sommes en haut d'une belle descente avec ensuite une méga montée, classique !!! Mais comme je vous disais, il y a le vent, je ne connais rien dans la mesure de la puissance des vents, mais je sais que devoir pédaler dans une descente, pousser les vélos sur le plat ne laisse rien envisager de bon pour la montée !! Qu'elle a été longue cette montée ! Nous avons bien pensé à notre ami Gérard qui en même temps vivait la même chose que nous en Amérique du Sud.

De ce coin de la Tanzanie, les journées se succèdent et se ressemblent, la route joue toujours aux montagnes russes, et le vent ne nous quitte plus non plus. Le bruit qu'il fait dans nos oreilles est assez fatiguant. Heureusement, nous avons aussi droit à de longues descentes, c'est le cas juste avant d'arriver à Katech. Celle-ci je n'aurais pas aimé la faire dans l'autre sens !!
Par contre, le paysage est vraiment joli, avec parfois de beaux points de vue sur la vallée du Rift.
En s'approchant de Dareda, le paysage devient plus montagneux avec de la forêt sur les montagnes.




A Dareda, nous sommes aussi accueillis dans une mission catholique, les frères nous offrent le repas, un jouet pour Yan... Le lendemain ils nous amènent visiter l'hôpital un peu plus haut sur la montagne. Le lieu est vraiment magnifique. Nous y rencontrons Rémy un français, volontaire depuis 1 an. Il nous fait visiter l'hôpital qui est très grand, 350 naissances par mois. Ils avaient déjà agrandi il y a quelques années la maternité, mais ils doivent encore le faire.

Nous reprenons nos vélos en direction de Babati, où nous attendra un des pères car ils veulent à tout pris que nous allions dans une autre mission tenue par les frères de St Augustin, décidément !!! La route ne fait pratiquement que descendre après quelques belles montées. Yan qui a pris le vélo de Zoé est ravi de pouvoir montrer qu'il sait faire. Moi j'ai trop peur de le voir dans ces grandes descentes, alors je passe devant et je croise les doigts !! Zoé elle est trop contente d'être avec moi. Les 25 kms sont vites fait.



Les frères St Augustin parlent tous français, cela fait drôle mais c'est super intéressant car forcément la discussion peu être un peu plus poussée. Pour leur formation, ils sont obligés de venir en France au moins pendant 7 ans, certains restent plus. Partager quelques brefs moments dans leur planning assez chargé est un vrai bonheur.




La route continue vers les plus connus des parc Tanzaniens, le Tarangire puis le Ngorogoro et sans oublier le Sérengueti. Nous traversons maintenant de grandes plaines désertiques typiques des images que nous voyons souvent de l'Afrique. Après Makuyuni, c'est un véritable défilé de 4x4 de safaris remplis de blanc. Cela nous fait tout drôle et nous laisse une sensation bizarre, nous qui arrivons de tous petits villages où personne ne passe ou presque, nous voilà d'un seul coup plongé dans cette zone de tourisme de masse !!!





Un soir nous nous arrêtons dans un tout petit village, nous sommes très gentiment accueilli chez une jeune femme. Pour y arriver nous prenons une piste, le pino crève. Jm et Yan réparent mais le lendemain matin le pino est toujours à plat. Nos pneus sont plein de petites épines et vu que les miens commencent sérieusement à être usé !!!
Nous passerons la matinée sur le bord de la route à réparer mes deux pneus, sous le regard amusé des villageois, environ 10 trous dans celui de devant et 8 dans celui de derrière !!!

Le 23 septembre 2014, nous arrivons grâce à un français travaillant pour une entreprise française au camping « snake park ».meseranisnakepark. Les propriétaires, un couple d'Afrique du Sud qui ont fuit ici en 1993. Lorsqu'ils sont arrivés, il n'y avait rien, de chez rien, complètement désertique. C'est juste incroyable ce qu'ils ont fait, maintenant il y a un village avec des massaïs, un musée sur la culture Massaï, le camping avec toute une partie avec des animaux, cobra, python, croco, tortues... une clinique où les personnes mordues par un serpent peuvent venir se faire soigner...
Les propriétaires sont sympas et malgré le prix un peu « touristique » pour nous, le lieu est très sympa. Les enfants sont trop contents. Ils ont même réussi à prendre un petit serpent autour de leur cou. Ma, la propriétaire offre 2 tee shirts et des autocollants aux enfants pas peu fiers.














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