Pour
commencer, notre voyage nous emmène sur les routes des Landes et du
Pays Basque. Cette première semaine est vraiment placée sous le
signe de la mise en route de ce voyage tant attendu, parfois un peu
redouté, mais aussi de notre fabuleuse machine qu'est notre corps.
Eh oui ! Nous partons sans entraînement particulier. Les
encouragements de nos amis venus pour notre départ nous boostent
pour monter cette première côte, tant de fois gravie, mais cette
fois nos vélos ont pris du poids! La première étape de 20 km nous
permet à peine de réaliser que nous PARTONS. Seules les questions
de Patrick et Marie, nos premiers hôtes, merci à eux, nous
projettent dans notre futur proche. Cela fait bizarre, drôles de
sensations... Ce futur nous paraît encore bien loin !!!
Sur
Tartas nous dormons à côté de la Midouze qui nous sert aussi de
salle de bain... Pas si simple quand on est habitué à une salle de
bain grand confort, n'est-ce pas Zoé ! Si je n'avais pas eu moi
aussi quelques soucis d'organisation technique du lavage en rivière,
j'aurais pu filmer la partie d'équilibrisme de Zoé, à mourir de
rire... Ce n'est pas gagné, nos habitudes vont souffrir.
Heureusement, le lendemain, nous profiterons des douches chaudes d'un
gymnase.
Les
routes des Landes sont agréables mais pas toujours aussi plates que
l'on croit. Après être passé à Saint-Paul-lès-Dax pour une nuit
d'orage sous le tarp (grande bâche qui forme un toit au dessus de
nous, les vélos, arbres... servant de poteaux), judicieusement
installé par notre MacGyver, nous nous dirigeons vers Saubusse. De
là, nous longerons l’Adour sur une quinzaine de kilomètres. Etre
en bordure d'eau est toujours bien agréable, et sans voitures c'est
le top. Ceci dit, nous avons rendez-vous sur Bayonne avec ma poulette
et sa petite famille, avec notre Sabine et Enzo, et aussi avec Lolo,
Marylène et la belle Louane. Nous décidons donc pour gagner du
temps et aller plus vite de quitter le bord de l’Adour et de
prendre la nationale qui nous paraît plus direct. Quelle bêtise ! A
peine sur la nationale, nous affrontons une montée qu'on mettra bien
30 mn à gravir ! Mais le pire, c'est que ce n'était que la
première. Nous avons donc enchaîné les descentes et les montées,
jusqu'à ce que Lolo et sa famille nous rattrape et nous annonce
qu'il en reste encore pas mal ! Sabine nous rejoint aussi, vive le
téléphone portable.
Nous
décidons de rejoindre l’Adour et d'aller sur Anglet. Ouf la route
est plus facile. Zoé finira cette longue étape (environ 70 km) dans
le combi de Cécile et Thierry, Yan, lui, sera en voiture avec son
copain Enzo. Jm et moi retrouverons tout ce beau monde sur la plage
pour une petite soirée bien sympa.
C'est
d'ailleurs ce qui marquera ce début de voyage, pleins de petits
moments simples et chaleureux avec des amis qui nous ont rejoint pour
une soirée, un apéro, pour un moment, pour un bisou ... Ils nous
ont aidé à partir en douceur, sans une coupure brutale. Un grand
merci donc à Sabine et Enzo, Cécile, Thierry, Titouan et Charlotte,
Lolo, Marylène et Louane, à Céline, François, Noé et Jade.
Pour
finir ce trajet en France, nous nous dirigeons vers Hendaye en
passant par Socoa et la route de la crête. Il ne fait pas beau, nous
avons du vent et de la pluie. Nous arrivons trempés jusqu'aux os. Ce
n'est plus la saison et tout ou presque est fermé. Un seul camping
est ouvert mais la tempête est là. Nous choisissons un studio dans
une sorte d'hôtel. Je cherche une connexion Internet le lendemain,
mais ce n'est pas très concluant. Après plusieurs km sous la pluie,
j'arrive à la médiathèque, elle est exceptionnellement fermé pour
3 jours ! L'Office du tourisme me proposera 15 mn ! C'est pas gagné.
Le comble c'est que j'ai perdu mes lunettes de vue, il pleuvait trop,
je les avais enlevées ! Super, le bilan de la journée, vivement
demain ! Petit côté positif, avec Jm nous retrouvons mes lunettes,
mais dans un triste état.
Dernier
jours en France, nous allons au centre ville d 'Hendaye, les lunettes
sont redressées. Pour les carreaux ce n'est pas possible, il faut
plusieurs jours, on verra plus tard. Le monsieur qui fait aussi du
vélo nous conseille de ne pas passer par Irun, mais par Fontarabia.
Soit. Nous redescendons pour prendre le bateau qui ce trouve juste au
pied de notre hôtel !
L’embarquement
avec les 3 vélos n'est pas triste, mais c'est parti, nous quittons
la France. A bientôt notre beau pays ...
Merci pour ce récit. C'est très agréable. Ça doit quand même être un sacré boulot: faire la route, faire l'école, prendre des photos, des vidéos, rédiger, gérer tout ça pour le blog et facebook, et tout le quotidien, le tout dans la bonne humeur et le bonheur. Bravo et Merci.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec Michel...je reconnais bien le courage de cette GRANDE petite famille!!! On vous aime!!!
SupprimerMerci Michel, c'est vraie que ce n'est pas toujours simple de tout gérer, tu peux d'ailleurs rajouter à ta liste, toutes les belles rencontres que nous faisons qui sont passionnantes mais qui demande aussi beaucoup de temps !
SupprimerCeci dit, nous avons beaucoup de chance pour ce blog et le côté technique d'internet ,de t'avoir, car sans toi Michel je n'y arriverai pas, c'est toi qui fait beaucoup ici, alors je le dis bien haut MERCI Michel.
Merci Nathalie. Je serai bref. C'est rien du tout à faire, c'est surtout un plaisir et un honneur de pouvoir contribuer à votre belle aventure. Gros bisous à la grande petite famille.
SupprimerNous aussi on vous z'aime ma belle, ce lever chaque matin pour poursuivre son chemin, surtout quand celui-ci est semer d’embûches est courageux. Je connais bien des personnes qui le font.... et qui ont sans aucun doute plus de courage que nous, n'est ce pas m'dame ? Bisous
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