mercredi 26 novembre 2014

Tanzanie : Article de Zoé.

                                    St Constantine international school

Nous sommes vendredi 26 septembre 2014 et ce matin nous partons à l'école pour 1 jour. Papa, maman et Chacha (la fille du Monsieur qui nous héberge) nous accompagnent. Chacha va elle aussi à St Constantine school. Nous mettons environs un quart d'heure 20 mins pour y aller en vélo. Une fois arrivé nous partons du côté primaire pour Yan et secondaire pour moi. L'école est immense. Ma première copine s'appelle Stella, la seconde s'appelle Happy (drôle de nom)!!! La 3ème ma meilleure amie de cette école s'appelle Sophia. La première matière est les maths  après le français super facile pour moi !!!!Sciences, arts plastiques, Anglais, repas et encore Anglais. Le repas est trop trop bon au menu:
- gratin de pommes de terre
- poisson (trop bon)
- salade de tomates et concombre
Cela change du riz haricots (wali marangé). J'ai beaucoup aimé cette journée. Le plus dur c'est de comprendre tout ce que disent les gens. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de monde de tous âges et de toutes origines dans cette école. J'ai eu mal à la tête et j'ai eu trop chaud dans les salles de classe. La journée se fini vers 15 h 30. Nous partons avec papa maman et Chacha.

J'ai mal à la tête d'avoir autant réfléchi, l'Anglais c'est pas si facile !!!!
Nous rentrons chez Chacha, je crois que je mérite bien une petite sieste !!!! et la pizza que nous irons manger ce soir. La première depuiiiiiis très longtemps !
  

Tanzanie : Le Katavi par Zoé

                                                                  Katavi Park


Dimanche!!!!! Nous faisons le safari. On se réveille à 6h30 du matin ,on monte dans le 4x4 et on part (pour toute la journée)!!!! Le 4x4 est très cool le toit s'ouvre. Nous avons vu beaucoup d'animaux : lion, girafes, lionnes, lionceaux, buffles, éléphants, crocodiles, hippopotames, antilopes, zèbres, mangouste, marabouts,  aigle pécheurs .
Les hippopotames baignent dans leur excréments, je trouve ça drôle et très répugnant. Cela sent
 mauvais!!!! 

Les lions (lionnes et lionceaux) sont très impressionnants surtout le lion !!! Les pattes de ce dernier, sont énormes le plus impressionnant c'est quand il se lève .....
Les lionnes sont belles ? Je crois qu'elles étaient 6 et 8 avec les petits. Les petits sont trop choupinoux !!!
Il y en a un qui dormait dans un arbre (papa l'adore )!!!! Que se soit le lion les lionnes ou les lionceaux nous étions à moins de 5 m d'eux !.....cool non?!  

J'aime beaucoup les safaris on passe sur des pistes dans l'herbe dans la petite rivière. TROP BIEN 
12 h 00 de safari, j'ai beaucoup aimé mais je suis un peu fatiguée!!!!


                                                        C’ÉTAIT L'HISTOIRE DU SAFARI.     

dimanche 16 novembre 2014

Nouvelles photos de la Tanzanie

En panne d'inspiration pour écrire et continuer notre récit, pour l'instant ! Alors en attendant, vous avez toujours les images... Clic !
Merci à tous pour vos commentaires, on essaye de répondre à tout le monde mais pas toujours facile.
A très vite.

jeudi 13 novembre 2014

ZAMBIE : Demi-tour toute !! juillet 2014

Changement de trajet.

Notre première idée était de faire une boucle pour retourner sur Lusaka en passant par Mongu, Kaoma. Mais ces derniers jours nous ont fait changer d'avis. Bien que la route soit agréable car très peu fréquentée, le problème est qu'il n' est pas ici très difficile de trouver à manger. Les semblant de boutiques que nous trouvons n'ont quasiment rien à vendre, nous ne trouvons que des biscuits pas grandioses et des sodas. Même les enfants saturent de manger des biscuits, c'est vous dire !!
Pour trouver de l'eau, c'est un peu la même histoire, bien que pour l'instant nous avions le fleuve mais ce ne devrait plus être le cas après Mongu. Nous ne sommes pas là pour une performance quelconque, ni pour souffrir, ni pour se mettre en danger d'autant plus que la température devient de plus en plus chaude. Nous décidons donc de faire demi-tour et de repasser par Livingstone et donc aussi de repasser par Sons of thunder.

Sur le retour, nous nous arrêtons pour faire le plein à une pompe dans un village. C'est déjà la fin de la journée. De l'autre côté de la route, il y a tout plein de femmes telles des sœurs. Nous allons à leur rencontre. Sœur Jeanne nous explique qu'elles font partie des adventistes du 7ème jour. Elles sont réuniEs pour prier mais aussi pour mettre en commun tous les dons qu'elles ont réussi à récolter et organiser la redistribution. Nous passons une soirée et une nuit bien agréables. Au petit matin, nous sommes réveillés par les chants des sœurs. Il fait frais ce matin, partout les personnes se réchauffent à côté des feux.

Sur la route nous pensons à vous, regardez !

Nous décidons aussi de retourner à la mission près du Zambèze, nous aimons bien le coin, il y a de la place pour planter la tente. Le lieu est vraiment paisible, seuls quelques enfants qui habitent un peu plus haut viennent prendre de l'eau, faire la vaisselle, se laver au fleuve.
Demain, si Jmarie trouve à manger nous resterons un jour de plus ici.

Au matin, il fait frais, Yan se lève rapidement, il veut rallumer le feu de la veille seul. Il adore faire le feu et à très envie de nous montrer qu'il est capable, qu'il est grand... Après les activités de base, vaisselle, lessive, école, journal.. nous profitons du lieu. Jmarie trouve à manger à quelques kilomètres de là, les enfants se font une cabane sur les rives du fleuve... Une petite balade aux alentours nous permet d'observer les empreintes d'éléphants, juste à 50 mètres de notre campement, nous espérons les voir venir boire !!! Ont-ils déjà senti notre présence ? Je ne sais pas. Nous ne verrons aucun éléphant ni hippopotame !!!
Heureusement la plein lune est là, nous offrant son beau spectacle au dessus du fleuve. Nous sommes trop bien. Nous nous imaginons vivre ici, Jmarie a déjà prévu ceci, cela...Ce lieu fait travailler notre imaginaire, semble-t-il !!Nous profitons une journée de plus de ce bel endroit. Les enfants construisent une cabine de douche, afin de moins attirer l'attention de nos jeunes voisins ! Ils se sont drôlement bien débrouillés, nos aventuriers . Bravo !! Demain, nous repartirons.








De retour à Séchéké, nous passons voir le jeune père afin de lui signaler que nous sommes restés chez lui quelques jours et que nous n'avions pas réussi à le joindre par téléphone. Il nous propose de dormir juste à côté de l'église. Nous voulons d'abord essayer de faire du stop sur le bord de la route . Ce qui nous permettrait de gagner du temps et donc de rester un peu chez Sons of thunder.



dimanche 9 novembre 2014

ZAMBIE : En allant à Séshéké, juillet 2014

Sur la route de Seshéké

Au début, la route de Séshéké est plutôt vallonnée et entourée de forêt. Les températures montent, il commence à faire bien chaud. Nous faisons un petit détour pour aller voir la frontière de Kazengula. Nous aimons nous retrouver au bord de cet immense fleuve qu'est le Zambèze. Nous restons un moment à observer le bac qui transporte voitures, camions, vélos, passagers... de l'autre côté de la rive, où se rejoignent 3 pays : Le Zimbabwe, le Botswana et la Namibie.





Petit à petit les paysages se font plus désertiques, les villages aussi d'ailleurs, ce qui signifie pour nous plus de difficulté à trouver de quoi se ravitailler. Nous remplissons nos bouteilles à la pompe d'un village, ce qui fait toujours sensation. Si lorsque nous arrivons à la pompe il n'y a personne ou presque, lorsque nous en repartons c'est des dizaines de paires d’yeux qui observent !!

Les quelques villages que nous croisons paraissent de plus en plus pauvres. Tout autour il n'y a que le bush desséché en cette saison ! Les enfants nous courent très souvent après, nous en avions l'habitude, mais ici ils nous réclament à manger !! Drôle de sensations que de traverser ces villages en laissant derrière soi tous ces enfants, comme si nous n'avions rien entendu... Nous nous sentons tellement... je ne trouve pas les mots. Que faire devant ça ?







Une fois, Jmarie doit cependant intervenir, car une jeune fille a attrapé le casque de Zoé en passant, et manque de la faire tomber. La grosse voie de Jmarie suffit à leurs faire peur, tout le monde s'enfuie. Zoé appréhende un peu les traversées de villages, nous la mettons entre nous deux, pour être plus vigilants, car les enfants ont souvent un comportement très différent avec les adultes et les enfants. Plus d'une fois, Zoé ou Yan ont été pincés, bousculés, leurs cheveux tirés... sans que l'on ne voit rien du tout.

Nous arrivons dans la ville de Séshéké, et nous nous arrêtons à l'église catholique pour demander à planter la tente. Le jeune père d'à peine 20 ans nous propose d'aller dans une autre église à 5 km, puis il nous propose de nous amener dans une mission à 35 km. Nous chargeons donc tous les vélos dans son pick-up. Jmarie est content car la corde qu'il trimbale depuis Villeneuve nous sert enfin, et en plus c'est pile la bonne longueur.

Avec le jeune père la communication est spéciale, nous ne comprenons pas trop où il veut en venir. Une fois arrivée dans sa mission, il fait nuit, nous ne voyons rien du tout. Nous sommes un peu déçus car il n'y a ni électricité, ni eau, nous qui avons besoin de recharger l'appareil photo et qui rêvions d'une bonne douche !! A notre arrivée il demande à Jmarie s'il pensait qu'il allait nous tuer !!! Jmarie, fais semblant de ne pas avoir compris. Bref, le père repart, nous mangeons et allons nous coucher peu après avoir entendu les hippopotames. Nous sommes juste à côté du fleuve. Vivement demain que nous puissions voir le paysage.

Au lever nous pouvons admirer la vue. La maison est juste en face du fleuve, le jardin est très sympa. Nous aimons beaucoup cet endroit, très paisible. Mais nous reprenons la route, magnifique d'ailleurs, avec de beaux points de vue sur le fleuve.




 En direction des Sioma falls

La route est très très tranquille nous pouvons rouler de front tous les quatre, on adore la petite sensation d'être les rois du monde !!!!





Nous croisons des ouvriers en train de faire des ralentisseurs en goudron à l'entrée et la sortie d'un village. Nous les observons. Ces ralentisseurs ne sont pas très efficaces pour les voitures mais très pénibles pour les cyclos. Dommage, qu'ils ne pensent pas à laisser un petit passage. Surtout qu'ici des cyclos il y en a beaucoup, et souvent bien chargé avec toutes sortes de marchandises plus ou moins encombrantes.




Nous dormons une nuit dans le bush à côté d'une case, juste à côté du Zambèze. On se lave dans le fleuve, sous un ciel étoilé. Le top, on adore, mais nous veillons tout de même les éventuels crocodiles.

Pour arriver aux chutes la route est plate et toujours aussi désertique. Nous arrivons à l'entrée des chutes qui est décorée comme un petit musée avec des squelettes... Le prix de l'entrée est de 26 kch par personne. Nous y reviendrons demain. L'objectif premier est de trouver à manger, car depuis deux jours nos repas sont un peu légers. On nous indique le « pontoon » où un bac fait traverser les clients de l'autre côté du Zambèze. Pour accueillir les passagers, quelques bouis-bouis avec chima, boissons et quelques denrées rudimentaires, sans oublier l'alcool !! Nous mangeons enfin un vrai repas, les enfants restent là à nous regarder. C'est toujours aussi gênant, que faire ?

Un des restaurateurs nous indique que le village est à 6 km et qu'il y a une mission catholique qui fait guest house, avec électricité, super nous allons pouvoir recharger l'appareil photo pour prendre les fameuses Sioma falls. C'est parti.

Le père nous reçoit, puis nous laisse dans sa cour et disparaît pendant trop longtemps. Heureusement comme à chaque fois, les enfants du village sont là et font connaissances avec Zoé et Yan. Les fous rires ne tardent pas, ni les chansons, les danses... c'est très sympa. 



Avec Jmarie, nous nous impatientons un peu car il commence à faire nuit et nous ne savons toujours pas si nous pouvons passer la nuit ici. Pour une fois que nous étions arrivés de bonne heure, nous pension bien profiter de cette fin d'après midi. Mais voilà, le père ne fait pas sa réapparition. Nous partons donc voir les sœurs qui s'occupent de la guest house. Un homme nous montre la chambre, il n'y a pas d'électricité, pas d'eau chaude et il en veut 70 kch . Nous perdons un peu notre sang froid, nous sommes fatigués, nous sommes énervés d'avoir trop attendu ce qui diminue les chances de trouver un autre endroit, nous avons faim... Le père arrive soudain, nous lui expliquons qu'à ce tarif nous préférons dormir dehors. Nous négocions la chambre à 45 kch et un peu d'eau chaude. Le père veut a tout prix nous amener en ville pour que nous trouvions à manger. Mais il est déjà trop tard, impossible de trouver du chima et des légumes (nous sommes vraiment étonnés car avant nous en trouvions partout), nous craquons et achetons des chips.
En rentrant, nous prenons enfin une douche chaude à la bougie, cela fait du bien !!

Les Siomas falls

Nous arrivons un peu à l'avance et demandons à recharger notre appareil-photo.
Nous sommes accompagnés d'un guide et d'un autre groupe. Le site est magnifique, très différent des Victoria mais très chouette. Les chutes sont beaucoup moins hautes, mais il y en a partout. Pour mieux les voir nous traversons de petits cours d'eau, nous traversons tantôt une petite dune, tantôt de gros rochers, puis de grandes herbes, du sable qui chante lorsque nous marchons dessus... L'ambiance est vraiment très agréable, nous avons l'impression de faire partie du décor. Les enfants sont ravis. Yan se régale de courir sur les rochers, ce qui fait parfois peur à sa sœur, lorsqu'il s'approche trop près du bord. Une nouvelle fois, nous sommes bien récompensés de tous nos efforts pour arriver jusqu'ici.






De retour à l'office nous restons un peu là, nous discutons avec les gardiens très sympas. Le téléphone et l'appareil photo rechargent. Les enfants dessinent les squelettes, la dent d'hippopotame...







Les gardiens sont intéressés par notre voyage. A la fin de la discussion ils nous proposent de dormir sur la terrasse de l'office, de l'autre côté. C'est vraiment sympa, car ils ont un camp-site dans le parc mais ils ont bien compris que nous ne pouvions pas payer pour toutes nos nuits. Après un rapide retour au ponton pour manger, nous revenons nous installer. Nous nous endormons avec le chant des chutes comme berceuse.




Le lendemain matin, avant de partir nous croisons Will Mee, un jeune sud-africain qui nous donne des fruits et deux barres chocolatés pour les enfants, qui vous vous en douterez, sont trop ravis !!! Merci Will.


vendredi 7 novembre 2014

Zambie : Livingstone Juin 2014

LIVINGSTONE.

Livingstone est synonyme pour nous des chutes Victoria. Depuis que Zoé avait feuilleté le livre du patrimoine mondial de l'UNESCO avant de partir, elle s'en était fait un de ses premiers objectifs ; aller voir les chutes Victoria !

Nous y voilà donc. Nous plantons la tente au Joly boy campsite. ( environs 8 € la nuit) Livingstone est une ville très touristique. Qui dit touristique dit souvent hausse des prix, relation avec les locaux faussée... mais dit aussi plus de facilités avec des commerces offrant plus de diversité, une meilleure connexion, des rencontres plus internationales... En général, nous n'aimons pas trop ce genre d'endroit, mais peut-être parce que nous sommes encore imprégnés de la bonne énergie de Sons of thunder, nous nous sentons plutôt bien ici.

Les chutes sont à environ 10 km du centre ville. Nous y allons avec toute l'excitation de tous ces mois d'attente à en rêver. Arrivés au bord du Zambèze, nous nous rendons bien compte de l'immensité, du débit d'eau...
Arrivés sur place, nous sommes accueillis par de nombreux singes qui se sont bien adaptés à la promiscuité avec les hommes. Deux choix s'offrent à nous : faire le parc des chutes ou juste aller jusqu'au pont qui fait la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. Nous choisissons le pont pour l'instant, pour le parc nous le ferons demain toute la journée, afin de bien en profiter.










Après être passés par les bureaux de l'immigration pour prendre un ticket de laisser-passer nous arrivons sur le pont. Un grand et beau pont en métal avec le chemin de fer dessus. A moitié pont c'est la limite entre les deux pays. Vous avez la possibilité de faire du saut à l'élastique. Impressionnant de voir les personnes sauter dans le vide au dessus de l'eau. Le paysage est juste magnifique, les chutes sont grandioses. Trouver les bons mots pour exprimer ce que l'on ressent et décrire ce que l'on voit n'est pas facile. Je vous laisse vous faire votre propre opinion en regardant les photos et/ou les vidéos. Nous allons aussi à la frontière pour se renseigner du prix pour le parc du côté Zimbabwe. Il nous faudrait prendre le visa soit 30 USD par adultes et 25 USD par enfant + 25 USD par personne pour le parc !!!! sans parler qu'il faudrait aussi reprendre le visa Zambien soit 50 USD pour les adultes !! Le calcul est vite fait, nous resterons en Zambie !


La seule chose que je peux vous dire c'est qu'il nous tarde déjà de revenir et faire le parc !!!

De retour en ville, nous nous arrêtons pour regarder le magnifique vieux train à vapeur. Le propriétaire, qui est là, nous invite à venir le visiter. C'est Sunday, un des employés, qui nous fait la visite complète. Les enfants sont contents d'actionner le sifflet dans la locomotive où la chambre à combustion nous donne une idée de la chaleur qu'il peut y faire. La locomotive vient de Glasgow en Écosse et date de 1922. Les wagons sont d'Afrique du Sud. Ils sont en bois, tout est d'époque sauf la climatisation qui a été ajoutée : banquettes en cuir, salle de restaurant, bars... On se croirait revenu dans le passé. Pour une belle somme (j'ai oublié!!) vous pouvez passez une belle soirée dans ce train, aller jusqu'au pont pour voir les chutes et manger dans le bush. Enfin, dans le train qui s'arrête dans le bush !! Le tout dans une ambiance très romantique ! Avis aux amateurs !!






Samedi 28 juin 2014

On se lève de bonne heure, on s'arrête en ville pour acheter de quoi pique-niquer et hop c'est parti...
Nous arrivons à l'entrée du parc, 120 kwacha par adulte et 60 pour les enfants (soit environ 40 €....)
Ce qui nous questionne un peu c'est le prix d'entrée des Zambiens, seulement 7 kwacha !!! A la fois, nous sommes contents car au moins quasiment tous les Zambiens peuvent se payer l'entrée de l'une des merveilles de leur pays, mais à la fois nous trouvons que l'écart est vraiment très important. Nous sommes partagés. Bref, nous n'allons pas philosopher trop longtemps sur le sujet, les chutes nous attendent et nous aussi.

Par où commencer pour vous raconter? On a tout aimé. Le haut des chutes, avec ce fleuve paisible, être en face des chutes avec cette puissance, cette force, avec les embruns qui vous trempent. Le bas où l'on se retrouve dans les méandres du fleuve, presque sous le pont...
C'est impressionnant, on se régale. Nous sommes trempés mais contents.
Nous passons toute la journée à faire des allers-retours entre les différents sites du parc. Nous faisons des centaines de photos... Nous voulons profiter de la magie de la nature qui change de couleurs, d'ambiance en fonction des heures et de la lumière du soleil. Nous regarderons le couché du soleil sur le fleuve, alors que presque tout le monde est déjà parti. Nous nous interrogeons sur bon nombre de personnes qui viennent ici et visitent le parc au pas de course, juste 2/3 heures !!!
Drôle de tourisme, ces personnes qui viennent prennent des photos et repartent !! Nous nous voulons sentir l'énergie du lieu, « vivre » avec !! Nous ne savons pas si nous pourrons y revenir alors nous faisons le plein.





Avant de repartir nous retournons sur le pont, où le train est arrivé. Sunday, qui nous reconnaît, nous fait signe. Nous regardons le train partir dans son nuage de vapeur. Instant magique, où le présent et le passé cohabitent !

Nous rentrons avec la nuit, il fait bon, on espère voir des animaux mais ce ne sera pas pour aujourd’hui, en même temps , nous avons déjà été bien gâtés.

La vie au Joly boy est vraiment très agréable. C'est vraiment un lieu international, où des personnes de tous âges et de toutes nationalités se rencontrent. Nous faisons beaucoup de connaissances, toutes aussi intéressantes les unes que les autres, les discussions s'allongent...
Les enfants profitent de la piscine et des deux canoës mis à disposition, du billard.



Mardi 1 juillet 2014

Lever 6h00, il fait un peu frais, nous déjeunons et prenons nos vestes de pluie. Les enfants ne savent pas où l'on va, mais lorsque la voiture arrive, ils comprennent de suite !
En route, pour un petit safari, le Mosi oa tunya parc. Les enfants sautent de joie, grimpent dans la voiture, trop contents d'être en hauteur !!
Sur la route, nous récupérons 4 américains, super sympa. Ils plaisantent beaucoup avec les enfants.
A la sortie de Livingstone, nous nous arrêtons dans le bush pour un petit café. Les américains partent à pied, ils ont choisi un safari pédestre et vont essayer de voir des rhinocéros. Nous continuons tous les quatre dans la voiture. Les animaux ne manquent pas : impalas, girafes, phacochères, buffles, waterback, zèbres, puis marabout (c'est énorme comme oiseau), singes, aigle pêcheur, crocodiles et j'en passe.
Lorsque nous sentons la fin du safari arriver, nous sommes un peu déçus car nous n'avons pas vu d'hippopotames ni d'éléphants. Quand soudain Zoé aperçoit quelque chose de gros, elle pense que c'est un éléphant. Le chauffeur fait marche arrière et c'est un beau mâle hippopotame qui est là à juste quelques mètres, il nous regarde, nous le regardons un bon moment, nous pouvons même descendre de la voiture, génial !! Bravo ma Zoé.
Nous en avons pris plein les yeux, les enfants n'ont rien laissé passer, à l’affût du moindre mouvement... Tant pis pour les éléphants, se sera sans doute pour une autre fois.






Nous rentrons au camping, plier le campement pour continuer la route... Lorsque nous sortons de Livingstone après une nouvelle crevaison,  il est 16h30, un beau cadeau nous attend. Juste à la sortie de la ville, une girafe traverse juste devant nous et reste sur le bas côté. J'adore les girafes, elles sont élancées, majestueuses, curieuses et un peu peureuses ...



Pour finir cette belle journée, nous dormons dans un tout petit village zambien, sans eau ni électricité chez le chef du village, Andersson. L'accueil est super chaleureux, tous les enfants du village sont là. Avec Zoé et Yan ils se mettent à chanter, danser... un vrai spectacle et surtout un vrai bonheur pour nous de regarder nos enfants si à l'aise avec leurs pairs, même si la langue, la culture... les éloignent.
Ce soir, nous irons nous coucher sans manger, car la famille qui nous accueille ne mange pas et nous n'avons pas de quoi nourrir tout le village, ou du moins la cinquantaine d'enfants qui nous entoure.
Ce n'est pas simple, nous ne pouvons pas manger devant toutes ces personnes si accueillantes et nous ne pouvons pas non plus répondre à leurs besoins. Drôle de sensations, bel apprentissage pour nous tous, qui allons dormir le ventre vide, mais le cœur plein, pour un soir, alors que malheureusement pour tout ce petit monde, cela doit se reproduire trop souvent.





Nous sommes en vélo et aux yeux de bien des personnes nous n'avons pas grand chose avec nous, ce qui est vrai dans un sens, mais nous avons bien plus que beaucoup beaucoup d'autres personnes !!! Ceci est vrai d'un point de vu matériel, alimentaire.

Par contre ces même personnes ont bien plus que nous aurons peut-être un jour : la joie de vivre, l'accueil, la foi,  l'acceptation de la différence...

lundi 3 novembre 2014

Zambie : Avant Livingstone, juin 2014

Avant Livingstone

Sur la route qui nous emmène petit à petit de Livingstone, le paysage est assez monotone et plat, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Les villages sont de plus en plus rares. Nous croisons Matthias un jeune suisse cyclo-voyageur, qui traverse toute l'Afrique tout seul (cf : mcrollt). Et devinez ! Le courant passe tout de suite, nous échangeons sur nos parcours respectifs, nos impressions... Il essaye notre drôle de vélo avec Yan. Son vélo est à courroie, je n'avais jamais vu ça. Nous discutons un bon moment, mais malheureusement, nous devons nous séparer car nous allons dans la direction opposée !! Yan est déçu il se rappelle de la bonne soirée passé avec Mathieu en Espagne, il aurait bien aimé réitérer.






Sur cette route plate, Yan fait un essai avec le vélo de Zoé, il se débrouille plutôt bien, et Zoé est ravie de pouvoir monter sur le pino avec moi. Par contre, j'avoue que cela me fait un peu peur de le voir sur un vélo trop grand pour lui et surtout plus lourd que lui, je préfère passer devant pour ne pas le voir zigzaguer. Je laisse ce rôle au papa qui lui est très serein et très fièr de son garçon.

Bravo mon champion !



Quand le « hasard » fait bien les choses !

Un après midi, le pino crève au milieu de nulle part. C'est la fin de l'après midi, le temps de réparer il fera presque nuit, nous voulons donc trouver un coin pour dormir. Nous sommes juste devant une allée, nous nous y engageons, nous verrons bien, de toute façon il n'y a rien d'autre, alors... A notre grande surprise nous arrivons dans une grande propriété d'élevage de bovins. Nous sommes très gentiment accueillis par Marius, le propriétaire zambien. Il nous met à disposition toute une partie de sa maison, la chambre de ses garçons qui étudient en Afrique du Sud. Il nous offre de quoi faire un bon barbecue...
Zoé et Yan se régalent sur un méga trampoline dans le jardin... Jm répare la roue et je fais la lessive.
Bref, nous avons beaucoup de chance, merci la crevaison. Notre soirée sera des plus agréables.



Lundi 23 juin 2014

La route devient de plus en plus marquée, avec de belles côtes, mais jusqu'à Zimba nous avons le vent de le dos ce qui nous permet de bien avancer. Nous nous arrêtons pour manger à Zimba bien qu'il soit encore un peu tôt, mais vu le peu de villages que nous croisons, nous préférons assurer le coup. Nous mangeons le « shima vegetable (en anglais)» quotidien maintenant. Une sorte de pâte avec de la farine de maïs. Cela ressemble un peu à de la pâte à modeler. Nous la malaxons avec la main droite, puis nous trempons cette boule dans une sauce tomate. Nous mangeons tout cela avec un légume vert ou du chou. C'est plutôt bon, et ça tient bien à l'estomac !!
En milieu d'après midi, nous sommes à environ 25 km de Livingstone, nous demandons pour dormir quelque part. Une personne sur le bord de la route nous indique une ferme... nous y allons, car dans les fermes il y a toujours de la place !!!




Sons of thunder



Nous rentrons dans une très grande propriété, pas aussi classe que celles que nous avons déjà pu croiser. Une grande propriété, avec beaucoup de bâtiments, de maisons... simples et modestes.
Nous demandons à parler au propriétaire. Une petite femme blanche, aux cheveux gris et au large sourire vient à notre rencontre. Nous lui expliquons notre voyage et notre demande pour une nuit. Renée accepte facilement et nous accompagne dans l'ancien orphelinat qui sert maintenant de centre de conférence avec des dortoirs pour accueillir des stagiaires... et éventuellement une famille !! Au moins ici nous ne manquons pas d'espace.
En cette fin d'après midi, Zoé et Yan font connaissance avec les enfants du village. Zoé leurs apprend à jouer à «  un deux trois soleil », traduit en « one, two, tree sun »  regardez c'est ici. C'est un vrai bonheur de les voir jouer ainsi avec un tas d'enfants ne parlant pas la même langue...une belle leçon pour nous adultes !



Le lendemain matin, nous allons voir Renée pour en apprendre plus sur ce lieu qui nous interroge depuis la veille. Renée nous fait visiter et nous explique le fonctionnement de Sons of Thunder créé en 1996 par une église américaine dans une ancienne ferme. La propriété s'étend sur 4000 hectares et compte 7 villages dont seulement 2 avec l'électricité. 60 familles vivent dans la communauté. Les activités sont diverses : couture, menuiserie, élevage, agriculture, maraîchage, école, pré-school, clinique avec environ 1500 visites par mois et une maternité en construction. Renée s'occupe de l'organisation générale, de l'administratif... elle accueille tout le monde, écoute les demandes et besoins de tous puis essaye de trouver une solution. Sal, son mari, est docteur, il s'occupe donc de l’hôpital. Cf Sons of thunder 







Les fruits et légumes et autres produits sont vendus à Livingstone. La maison de Renée et Sal, est une ancienne maison de maître construite par un indien, elle est très belle, et sert maintenant souvent de guest house pour certaines personnes venant ici.

Nous nous sentons bien ici, tout le monde est très agréable, entre autre Alexander qui se rend disponible pour répondre à nos questions... Nous échangeons avec Renée en lui disant que nous aimons bien ce qui se fait sur ce lieu. Elle nous propose de rester. Nous sommes tentés mais nous ne voulons pas rester là à juste profiter du lieu. Nous ne voulons pas abuser. Si nous restons c'est pour participer à la vie de cette communauté. Mais la question c'est pour quoi faire ? Que pouvons nous apporter à toutes ses personnes qui font très bien sans nous ??
Renée qui sait écouter les gens, nous laisse cheminer. Elle nous informe que mercredi beaucoup de personnes vont venir avec l'association Green pop, pour planter des manguiers, que nous pouvons rester et y participer.

Voilà, encore une fois comment la magie d'une rencontre et la souplesse d'un voyage comme le nôtre, nous fait changer de programme. Nous qui étions pressé de voir les chutes Victoria, nous voilà dans cette communauté avec des difficultés pour en partir.

25 juin 2014 : journée Green Pop

Green Pop est une organisation d'Afrique du Sud qui lutte contre la déforestation...Cf : greenpop. L'équipe green pop arrive avec une centaine de volontaires venus des quatre coins de la planète, tout âge confondus, c'est juste génial et impressionnant. Les villageois de la communauté sont là aussi, une partie des femmes préparent le repas pour le début d'après midi. Pour faire un peu connaissance et se sentir plus à l'aise avec tout ce monde nous faisons une immense ronde et des petits jeux drôles. Pas toujours facile de comprendre ce qui se dit !!



L'équipe dynamique de Green Pop a tout prévu et organisé. Des équipes de 4 à 5 personnes avec des missions différentes sont faites de façon à ce que les personnes se mélangent entre les volontaires, les villageois... Zoé se retrouve seule avec une équipe et Yan reste avec Jm. Je suis avec une jeune américaine venue pour une semaine de volontariat et deux hommes du village. La communication n'est pas simple entre mon anglais très moyen, et le Tonga, la langue locale.
On nous montre comment nous devons procéder pour planter les arbres dans cette terre très très sèche et dure. C'est environ 200 manguiers et 100 citronniers qui vont être plantés aujourd'hui.



Au préalable, la communauté avait fait des trous dans un immense champ à côté de leur église. Certaines équipes sont chargées d'amener de la paille à côté des trous, pendant que d'autres amènent du compost et un arbre pour chaque trou, cf :Zoé film la plantation  Il y a du monde partout, tout se fait dans une ambiance décontractée et agréable, malgré le soleil qui nous accompagne chaudement.

Une photo de groupe pour immortaliser le moment est prise. Nous avons montré qu'à plusieurs nous pouvons vraiment faire beaucoup, nous souhaitons longue vie à tous ces jeunes arbres, qu'ils puissent nourrir les générations futures. Nous partons manger, tous ensemble. Une superbe journée, les enfants sont contents mais fatigués, nous rentrons nous laver car nous sommes noirs.





Le lendemain au moment de partir nous sommes très partagés, mais Jm a peur de tourner en rond car ce n'est pas facile de s'introduire dans un fonctionnement sans vraiment le connaître. Nous savons faire beaucoup de choses, mais qu'est-il possible de faire ? Quel est nôtre rôle sur terre ? Où est notre place.... autant de questions qui restent sans réponse... Peut-être est ce le propre de bon nombre de voyageurs itinérants comme nous ? Une large réflexion est ouverte, prenons du temps et laissons mûrir tout cela dans nos têtes respectives.

Nous décidons donc de partir, en se disant qu'en fonction des événements nous reviendrons peut-être dans quelques semaines. Rien n'est sûr mais si cela se fait ce sera avec plaisir.  Au dernier moment je demande à parler à Renée en tête à tête. Cette femme est formidable, d'une grande écoute, d'une patience qui me paraît sans limite, d'une grande spiritualité, d'une gentillesse qui se lit sur son visage... une femme qui me fait m'interroger sur moi-même. Notre conversation est à la fois pas simple, car elle parle américain, ce qui est pour nous plus difficile à comprendre que l'anglais de nos voisins ! Et moi mon anglais est très limité surtout pour parler des émotions, du ressenti... Pourtant la magie opère, sans doute parce que nous parlons à cœur ouvert. J'ai envie de savoir comment elle a su qu'il fallait qu'elle vienne ici ? Comment fait-elle pour avoir une telle assurance, une telle sérénité...

Confiance et foi en la vie, en Dieu, en l'univers suivant les aspirations de chacun. Une réponse si simple et à la fois si complexe !! Mais qui fait du bien à entendre et réentendre. Elle me tend un livre sur le nouveau testament en anglais, puisqu'elle n'a rien en français. Pour Renée pas de soucis, même si je ne comprend pas, la magie peu opérer... juste se laisser porter, observer et écouter..
Tout un programme, mais pourquoi pas, qu'est ce que je risque....

La séparation est douloureuse, les larmes coulent. C'est la deuxième fois en peu de temps, décidément la Zambie veut nous marquer. MERCI Renée, MERCI tous les habitants de Sons of Thunder.