L'école
dans le bush
Vendredi 25 juillet, nous
nous levons à 5h du matin, pourquoi ??
Eh bien, ici, les enfants
du village pour aller à l'école doivent marcher 1 heure dans le
bush de très bonne heure. L'école commence à 7 heures, alors ils
partent un peu avant 6 heures !!! Ils font ça tous les jours
sauf comme chez nous, le samedi et le dimanche et sont en vacances
environ 1 mois tout les 3 mois, ils n'ont pas de grandes vacances.
Avec Jean-marie nous
avons pensé que ce serait une bonne expérience pour Zoé et Yan
d'aller à l'école au moins un jour. Ils connaissent déjà certains
des enfants et se débrouillent en anglais.
Le jour J est donc
arrivé. Au réveil le cœur n'y est pas, nous devons motiver les
troupes, en plus ce matin il fait un peu frais.
Nous rejoignons les
filles d'Alexander avec qui Zoé et Yan vont faire la route. Mes
enfants partent donc comme n'importe quel enfant du village. Je
les laisse partir en essayant de dissimuler mes hésitations et mes
peurs, car même si je sais que ce sera sans doute une bonne
expérience, il fait nuit et marcher 1 heure dans le bush !!!
Avec JM nous en profitons
pour bien avancer la chambre, nous devons la terminer car un groupe
d'une cinquantaine de personne doit venir pour une formation.
Plus le temps passait
plus j'avais des doutes sur nos choix pour les enfants. Je savais que
Yan devait se retrouver seul dans une classe de 40 enfants au moins,
parlant tonga et un peu anglais...
Quelle énergie il faut
aux mamans pour ne pas sombrer dans le délire, dans l'angoisse !!!
pour ne pas partir récupérer son enfant....
Il en est peut-être de
même pour les papas, mais je suis mal placée pour en parler.
Ce jour-là, je pensais
tellement fort à eux que j'ai du rester connectée. A peu près
à l'heure prévue, je me suis avancée sur le chemin pour aller à leur
rencontre. Juste une minute après ils arrivaient. Que c'est beau de
voir ses enfants sortir de la brousse et avancer vers soi.
Ils ont couru vers moi,
le sourire aux lèvres... ouf, il ne m'en fallait pas plus pour être
soulagée.
Deux secondes après je
croulais sous les récits de cette longue matinée à l'école dans
le bush.
J'avoue, j'étais
vraiment fière d'eux, ils ont réussi à dépasser leurs peurs,
leurs doutes...sans aucun doute mieux que moi !! Bravo à vous
deux mes loulous.
bravo a eux comme quoi il ne faut pas sous estimer leurs capacités à nous épater .je comprends que vs soyez fières d'eux,et félicitations pour avoir tenu le coup jusqu’à la sortie de l'école.moi je me souviens avoir alerter la mairie d'un petit village ou ma fille était en centre aéré parce qu’il y avait un violent orage et qu'elle dormait dans une tente sous des arbres.ridicule je l'avoue mais bon .alors là en plein bush je comprends ton angoisse .merci encore pour vos récits et vos photos ça donne vraiment envie de vous suivre.nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d'année...joyeux noël et bonne continuation . gros bisous à vous tous .
RépondreSupprimerbravo a mes deux petits enfants,ils sont trés courageux,et moi aussi j'aurai vécu toute la journée dans l'angoisse,bon courage a tous,bisous
RépondreSupprimerBravo Zoé, Bravo Yan de vrais bushman and bushwoman !!! Si tous les enfants de France ne pouvaient faire qu'une fois le trajet vers leur école à pied, et non pas toujours en auto, on mettrait encore plus en avant le caractère exceptionnel de ces enfants qui font cette démarche au quotidien pour avoir le PLAISIR d 'apprendre pour mieux s'en sortir.
RépondreSupprimerPassez de belles fêtes de fin d'année, votre 2nd Noël hors des frontières Françaises... et une très belles année 2015 sur les routes du monde. Bises. Sylvie et Cie.